Suites numériques (2) Introduction Une personne possède un capital de $20\,000$ €. Elle hésite entre deux situations : On note $(c_n)$ la suite modélisant la première situation, et $(b_n)$ la deuxième, avec $n$ le nombre d'années passé depuis le dépot initial.
Par exemple $c_0$ $=$ $b_0$ $=$ $20\,000$.
  1. Déterminer $c_1$ et $b_1$.
  2. Situation « coffre-fort » :
    À la fin de la première année on a ajouté $500$ € donc $c_1 = $ $c_0+500$ $=$ $20\,500$.

    Situation « compte en banque » :
    Le capital initial est ici augmenté de $1,5$ % donc multiplié par $1,015$ (coefficient multiplicateur), ainsi :
    $b_1 = $ $b_0\times 1,015$ $=$ $20\,300$ €.
  3. Déterminer $c_2$ et $b_2$, puis $c_{10}$ et $b_{10}$.
  4. Situation « coffre-fort » :
    $c_2 = $ $c_1+500$ $=$ $21\,000$.

    Situation « compte en banque » :
    Le capital $b_1$ est augmenté de $1,5$ % donc $b_2 = $ $b_1\times 1,015$ $=$ $20\,604,50$ €.

    Pour déterminer $c_{10}$ et $b_{10}$ on doit calculer de manière successive tous les montants intermédiaires, par exemple dans le tableur ci-dessous.
    Saisir les valeurs de $20\,000$ dans les cellules A1 et B1.
    Saisir dans la cellule A2 la formule : « = A1+500 », puis tirer vers le bas jusqu'à A11.
    Saisir dans la cellule B2 la formule : « = B1*1.015 », puis tirer vers le bas jusqu'à B11.

    On trouve alors que $c_{10} = $ $25\,000$ et $b_{10} \approx$ $23\,210,82$.
Suites arithmétiques
Une suite $(u_n)$ est dite arithmétique si chaque terme s'obtient en ajoutant au précédent un même nombre appelé raison (noté généralement $r$), soit si, pour tout entier $n$ : $u_{n+1}$ $=$ $u_n+r$.
La suite $(c_n)$ de l'introduction est une suite arithmétique de raison $500$.
On a, pour tout entier $n$ : $c_{n+1}$ $=$ $c_n+50$. Dans le nuage de points représentants les premièrs termes de la suite, on remarque que les points sont alignés.

Lorsqu'un phénomène peut être modélisé à l'aide d'une suite arithmétique (croissante ou décroissante), on parle de croissance linéaire. Suites géométriques
Une suite $(u_n)$ est dite géométrique si chaque terme s'obtient en multipliant le précédent par un même nombre appelé raison (noté généralement $q$), soit si, pour tout entier $n$ : $u_{n+1}$ $=$ $q\times u_n$.
La suite $(b_n)$ de l'introduction est une suite géométrique de raison $1,015$.
On a, pour tout entier $n$ : $b_{n+1}$ $=$ $1,015b_n$. Dans le nuage de points représentants les premièrs termes de la suite, on remarque que les points ne sont pas ici alignés.

Lorsqu'un phénomène peut être modélisé à l'aide d'une suite géométrique (croissante ou décroissante), on parle de croissance exponentielle.